5 x 44
Vija Celmins est une artiste américaine d'origine lettone. Elle est surtout connue pour ses peintures et dessins photoréalistes d'objets naturels et artificiels.
Vija Celmins et sa famille ont fui la Lettonie pendant la Seconde Guerre mondiale et se sont finalement installés aux États-Unis. Elle a étudié l'art à la John Herron School of Art d'Indianapolis, puis à l'université de Californie à Los Angeles.
Celmins a commencé sa carrière de peintre dans les années 1960 et, dans les années 1970, elle a développé son style caractéristique de photoréalisme. Elle est connue pour son souci du détail et ses peintures et dessins prennent souvent des mois, voire des années, à être réalisés. Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent des images du ciel nocturne, des océans et des rochers.
Celmins a fait l'objet de nombreuses expositions individuelles dans des musées et galeries du monde entier, dont une rétrospective au Centre Pompidou à Paris en 2006. Ses œuvres font partie des collections de nombreux grands musées, dont le Metropolitan Museum of Art de New York, le Museum of Modern Art de New York et la National Gallery of Art de Washington.
Fumie Sasabuchi est une artiste japonaise qui vit et travaille à Berlin.
Fumie a étudié la peinture à la Tama Art University de Tokyo, puis à l'Académie des beaux-arts de Munich. L'artiste flirte avec le thème de la mort, en représentant des entrailles et des os humains avec une précision anatomique à la surface de la peau de la personne représentée, sous forme de tatouages. Le travail de Sasabuchi s'inspire de photographies de magazines de mode ou de films d'horreur, qu'elle retravaille dans son propre style.
Certains motifs de l'œuvre de Fumie Sasabuchi trouvent peut-être leur origine dans la culture japonaise des Yakuzas. Juxtaposé au thème européen du tabou de la représentation de la mort, le résultat de son travail peut choquer ou au moins étonner.
Bernd et Hilla Becher sont un couple de photographes allemands connus pour leurs photographies frontales d'installations industrielles.
Pour donner à leurs photos ce caractère de documentaire « objectif », elles sont toutes prises selon le même protocole immuable : une lumière neutre (ciel couvert) et chaque photo d'une même série est composée de manière identique (angle de vue et cadrage). Il faut ajouter à cela l'utilisation du noir et blanc, d'un téléobjectif pour éviter les déformations et d'une chambre Linhof 8x10, ainsi qu'une présentation spécifique des œuvres, conservées au cours des années.
Une caractéristique esthétique prédomine : les constructions photographiées apparaissent comme des formes géométriques ou tortueuses qui se répètent au long des séries. Ce phénomène de sérialité est caractéristique de la syntaxe photo-conceptuelle qu'ils mettent en pratique dans leur œuvre. Les photographies parfaitement neutres isolent ainsi l'infrastructure. On peut alors comparer les variations formelles entre les bâtiments photographiés, désignés comme des « sculptures anonymes », selon le titre de leur premier ouvrage publié en 1970.
Le travail des Becher joue un rôle dans le renforcement de l'intérêt public pour le patrimoine industriel.
Friedrich Kallmorgen est un peintre allemand.